CHIRURGIE RéFRACTIVE

RESULTATS DU LASIK A LONG TERME

SAFIR 2016 DOULEURS NEUROPATHIQUES APRES LASIK

De façon très exceptionnelle, il peut y avoir des douleurs oculaires après LASIK qui resemblent à un sécheresse extrème mais sont en fait une exagèration de la sensibilité de la cornée.
Le traitement est difficile et la gène réelle.

SFO 2012

Durant la SFO et la SAFIR 2012, le Dr. Leroux Les Jardins Solange a présenté les résultats qu’elle a obtenu sur la pose d’anneaux en cas de kératocônes évolués avec un recul de plusieurs mois.

Vous pouvez lire en cliquant sur le lien la publication exhaustive du Dr. S. Leroux Les Jardins. Bonne lecture (N’hésitez pas à poser des questions par mail si souhaitez éclaircir certains points).

CONGRES DE L'AAO (AMERICAN ACADEMY OF OPHTHALMOLOGY)

AAO 2014
L’American Academy of Ophthalmogy a eu lieu à Chicago.
De nombreuses publications ont été faites sur les décentrements et subluxations à très long terme des implants intra-oculaires mis lors de la chirurgie de la cataracte. Ils surviennent principalement en cas de pseudoexfoliation capsulaire préexistant à la chirurgie de la cataracte. Ils peuvent nécessiter une chirurgie pour recentrer l’implant. Différentes techniques ont été exposées. Il est important de surveiller à long terme les opérés de cataracte ayant une pseudoexfoliation capsulaire pour traiter rapidement en cas de décentrement pathologique de l’implant.
Le Laser Femtosecondes était là encore en vedette avec une forte pression des laboratoires. Une session complète a eu lieu pour comparer la chirurgie de la cataracte avec et sans le laser pour faire l’incision, le rhéxis et le précracking du noyau. Le vote des participants a été que la technique est interessante, qu’elle va probablement se développer mais qu’à ce jour le surcoût nécessaire pour utiliser ces lasers est encore trop important par rapport au service rendu. Néanmoins certaines publications ont montré que cette technique facilite la chirurgie en cas de subluxation du cristallin ou de cataracte intumescente.
Il y a eu de nombreuses publications sur les implants multifocaux avec une mise au points des contre-indications pour lesquelles un implant monofocal donnera un meilleur résultat (yeux secs avec larmes de mauvaise qualité, cornée irrégulière, anomalies maculaires, anomalies du nerf optique, amblyopie, angle kappa élevé, décentement de la pupille). En cas de défaut visuel résiduel après la pose de l’implant (petite myopie ou atigmatisme) un complément chirurgical de chirurgie réfractive par Laser Excimer ou Lasik est pratiqué par un grand nombre de chirurgiens et améliore considérablement le résultat. Le risque de halos nocturne a été rappelé. Une information claire et loyale des avantages et inconvénients de ces implants est la clef de l’acceptation et de l’adaptation du patient à ces implants. En règle générale, lorsque l’indication a été bien pesée, les résultats sont excellents mais cet implant ne doit pas être mis à tous les patients.
Lors du précongrès de Chirurgie Réfractive, nombreuses publications sur :
Le presbylasik qui diminue voire supprime les lunettes de loin et de près
les implants multifocaux
Le calcul des implants chez les patients opérés de chirurgie réfractive faisant une cataracte de nombreuses années après la chirurgie réfractive.
Le Cross-Linking pour kératocône avec comparaison des résultats en fonction de la durée d’exposition aux UV par rapport à l’énergie délivrée, le traitement de référence restant celui découvert par Téo Seiler (Dresden protocole). En cas de kératocône avéré évolutif, le cross linking est une méthode validée qui doit être faite lorsque l’acuité visuelle est encore bonne et la cornée d’épaisseur supérieure à 400 µ.
En cas de cornée suspecte de kératocône infraclinique, chez un patient souhaitant une chirurgie réfractive, certaines publication combinant la chirurgie réfractive et le cross-linking tendent à prouver une certaine sécurisation quant à une évolution défavorale vers un kératocône. Néanmoins le recul n’est pas suffisant ni le nombre de patients étudiés pour que l’on ait la preuve formelle de l’inocuité à moyen et long terme de cette méthode combinée.
De nombreux posters et videos dont un poster du Dr. S.Leroux Les Jardins

AAO 2012 CHICAGO
De nombreuses publication ont traité de la presbytie.
De nombreuses techniques existent
– Presbylasik :
Assez bons résultats chez les hypermétropes mais néanmoins il peut y avoir des lunettes d’appoint dans certaines conditions de lecture.
Chez les myopes, il faut faire une petite bascule sur l’oeil dominé avec augmentation de l’asphéricité.
Les profils d’ablation évoluent avec émergence d’ablations où la vue de lois est au centre de la cornée qui semblent donner de meilleurs résultats chez les myopes.
– L’Intracor ( Incisions en cercle faits au centre de la pupille avec un laser Femtosecondes) a des indications très limités et un pourcentage important de perte de lignes de la meilleure acuité visuelle corrigée.
– Les Inlays : Nombreuses pubications sur le Inlays pour presbytie : petits implants très fins de forme précise qui permettent de diminuer la presbytie. Ils se posent dans la cornée après avoir fait une poche intracornéenne avec un laser Femtosecondes. Ils ne se mettent que sur un oeil, l’oeil dominé. ils peuvent être posés chez des patients déja opérés de chirurgie réfractive devenant presbytes.
La tolérance à long terme n’est pas connue mais ils peuvent être enlevés en cas d’intolérance (technique réversible).

Pour les indications du Lasik, confirmation est faite de l’importance des indications prudentes basées sur de nombreux critères dont la topographie cornéenne.
Le nombre de complications post-Lasik à type d’ectasie de la cornée a diminué considérablement depuis ce consensus quant aux indications.
Parallèlement, augmentation des indications de laser excimer de surface (PKR) beaucoup plus sécuritaires en cas de cornés non régulières.
L’utilisation de la Mitomycine 0.02% se généralise pour les PKR afin de diminuer les cicatrisations excessives (scars) obérant le résultat bien que très rares.